Adaptation aux changements climatiques par des mesures de contrôle des inondations en Casamance
Projets en cours

Adaptation aux changements climatiques par des mesures de contrôle des inondations en Casamance

La réalisation du projet « Adaptation aux changements climatiques par des mesures de contrôle des inondations en Casamance. » contribuera à l’effort de l’état dans sa politique d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.


La réalisation du projet « Adaptation aux changements climatiques par des mesures de contrôle des inondations en Casamance. » contribuera à l’effort de l’état dans sa politique d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Ainsi les actions menées viennent compléter les programmes misent en place par l’état du Sénégal «le Papsen- Le Programme d’appui au PNIA Sénégal s’inscrit dans le cadre du programme national d’investissement agricole et de la mise en œuvre du programme national d’autosuffisance alimentaire en riz» et le Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale (PAPIL). Sur le plan de la santé, le projet contrebuera à la mission du Programme National de Lutte contre le Paludisme qui est de mettre en œuvre la Politique de lutte contre le paludisme au Sénégal.

Représentant

Malal TOURE, Directeur

Organisations partenaires

enda eau – populaire

Nom du projet

Adaptation aux changements climatiques par des mesures de contrôle des inondations en Casamance.

Pays et Sites

Sénégal - région de Sédhiou.

Objectifs

 

L’objectif global du projet est d’améliorer les conditions de vie des populations, en renforçant la sécurité alimentaire par des infrastructures de maîtrise de l’eau et des mesures d’adaptation aux changements climatiques, promouvant et préservant durablement le capital productif, écologique etla sécurité sanitaire.

Résultats attendus

Réduire les effets des changements climatiques sur la productivité des terres et Augmenter durablement la production agricole de 35 à 40%.

Indicateurs

20 digues de retenue d’eau, munies de 20 ouvrages évacuateurs de 2 à 6 passes sont aménagées;

02 pépinières communautaires sont aménagées et produisent diverses espèces végétales.

70% des espaces menacés par la dégradation sont restaurés par les actions de reboisement et / ou de lutte anti érosive.

70% des superficies récupérées et cultuvées produisent des rendements de 35 à 40%.

Résultats attendus et indicateurs

 

Promouvoir à 100% l’hygiène, santé, et un accès durable à des ouvrages d’assainissement adéquat et réduire à 0% les risques de propagation du paludisme et des maladies d’origine hydrique.

 

10 matrones, 10 agents de santé communautaire(ASC) et 51 relais paysans formés en secourisme et techniques de préparation, gestion de catastrophes, sont opérationnels dans la prise en charge de la prévention et de la securité sanitairedes populations.

Au moins 288 séances d’IEC (Information, Education et Communication) en santé, en gestion de ressources naturellessont réalisées: les populations adoptent de bons comportement en matière d’hygiène (lavage des mains au savon, arrêt de la défécation aux abords des vallées et à l’air libre, etc.)

10000 moustiquaires imprégnées sont distribués: les populations, surtout les femmes enceintes et les enfants y dorment.

20 maçons locaux formés construisent les latrines familiales.

1000 latrines familiales sont construites et utilisées par les populations.

 
Contexte du travail dans la zone d’intervention

La région de Sédhiou s’étend sur une superficie de 7 330km2, soit 3,7 % du territoire national. Elle est limitée, au Nord, par la République de Gambie ; au Sud, par la République de Guinée Bissau ; à l’Est, par la région de Kolda ; à l’Ouest, enfin, par la région de Ziguinchor. Cette position, à la fois frontalière et au centre de la Casamance, confère à la région un potentiel géostratégique énorme dans les dynamiques économiques, sociales et culturelles dans la sous-région.

La population de la région de SEDHIOU était estimée à environ 455 773 habitants en 2012, soit une densité moyenne régionale de 62 habitants au km². La population se caractérise également par sa composition cosmopolite du fait de la diversité ethnique : mandingues, peuls, balantes, diolas, manjacks, mancagnes, wolofs, sérères.

La région de SEDHIOU dispose de plusieurs milliers d’hectares de terres cultivables sans contraintes majeures. A cela s’ajoute une pluviométrie relativement bonne (en moyenne 1000mm/an) et un climat favorable aux activités agro-sylvo-pastorales. Les sols sont caractérisés par une bonne aptitude à l’agriculture pluviale, à l'arboriculture, au maraîchage et à la riziculture.

Le réseau hydrographique est assez dense. Il est composé du fleuve Casamance et de son principal affluent, le Soungrougrou. A cela s’ajoute la disponibilité des nappes souterraines de bonne qualité qui sont, entre autres, de sérieux atouts pour la promotion du Développement Rural.

Le potentiel faunique est constitué de plusieurs espèces de gibier à poil et à plume. Les ressources fauniques encouragent de plus en plus le développement de la chasse et de l’écotourisme.

Le climat est déterminé par la circulation des masses d’air issues des foyers atmosphériques du Sahara et de l’Atlantique Sud. Avec ce type de climat, Sédhiou fait partie des régions les mieux arrosées du pays, avec des précipitations variant entre 700 et 1300 mm.

Cependant devastée, au cours des 25 dernières années, par une guerre longue et violente pour l'indépendance de la Casamance du Sénégal, la phase aiguë du conflit semble maintenant avoir baissée en intensité. Actuellement c’est le retour à la paix qui est obsevé.

Pour relancer les activités agricoles dans les régions de Sédhiou et Kolda, l’état du Sénégal à mis en place «le Papsen- Le Programme d’appui au PNIA Sénégal s’inscrit dans le cadre du programme national d’investissement agricole et de la mise en œuvre du programme national d’autosuffisance alimentaire en riz». L’objectif du PAPSEN est de lutter contre la pauvreté à travers l’agriculture irriguée, l’impulsion de l’entreprenariat rural et la promotion du développement économique local.

Le projet « Adaptation aux changements climatiques par des mesures de contrôle des inondations en Casamance.» contribuera à l’effort des pouvoirs publics de faire face aux changements climatiques dans la zone. Comme le Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale (PAPIL) dans les régions de Fatick-Tambacounda-Kédougou-Kolda, il devrait permettre à l’état du Sénégal d’atteindre l’objectif 1 des OMD qui est de « réduire la pauvreté de moitié d’ici à 2015 en mettant l’accent sur l’agriculture, au sens large, l’entreprenariat rural et le développement local».

Sur le plan de la santé, le projet contrebuera à la mission du Programme National de Lutte contre le Paludisme qui est de mettre en œuvre la Politique de lutte contre le paludisme au Sénégal.

Dans le domaine de l’assainissement, le taux d’accès en assainissementen milieu rural sera rélevé et compté par le Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire.

Groupes cibles et nombre d’individus/ ménages/communes à atteindre (estimatif)
  • environ 455 773 habitants de Région de Sédhiou, victimes du paludisme, du choléra et des inondations
  • élus locaux de la région de Sédhiou
Partenaires locaux, nationaux, sous régionaux
  • Organisations Communautaires de Base (Groupements de femmes, Associations de jeunes, Associations de producteurs etc.)
  • Collectivités locales
  • Autorités administratives de la région de Sédhiou (gouverneur, préfets)
  • Agence Régionale de Développement de Sédhiou
  • Secteur privé local (petite et moyenne entreprise, artisans, maçons, etc.)
  • Services techniques déconcentrés Régionales de Sédhiou (Développement rural, environnement, Hydraulique, Assainissement, Service d’Hygiène, eau et forêt, etc.)
  • Le district sanitaire de Sédhiou
  • Le Programme Nationale de Lutte contre le Paludisme, PNLP
  • Le Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire, PEPAM
  • Le Ministère de l’environnement et du développement durable
Prévisions de réversion en fin de projet

La réalisation du projet « Adaptation aux changements climatiques par des mesures de contrôle des inondations en Casamance. » contribuera à l’effort de l’état dans sa politique d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Ainsi les actions menées viennent compléter les programmes misent en place par l’état du Sénégal «le Papsen- Le Programme d’appui au PNIA Sénégal s’inscrit dans le cadre du programme national d’investissement agricole et de la mise en œuvre du programme national d’autosuffisance alimentaire en riz» et le Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale (PAPIL). Sur le plan de la santé, le projet contrebuera à la mission du Programme National de Lutte contre le Paludisme qui est de mettre en œuvre la Politique de lutte contre le paludisme au Sénégal.

De même les actions du projet seront comptabilisés dans les realisations du PEPAM en quête d’atteindre les omd assainissement en milieu rural.

L’implication des services techniques concernés en amont, durant tout le processus de mise en oeuvre du programme, préparera le transfert des outils et intruments pédagogiques, desinfrastructures et ouvrages réalisés aux pouvoirs publics à la fin du projet.

Ainsi tous les outils (les procédures, technologies, etc.) produits sur la démarche et la mise en œuvre du projet seront capitalisés et misent sous forme de manuels, guides, fiches techniques, etc. en vue de partager et diffuser les acquis du programme et les possibilités de réplication dans d’autres zones par les partenaires.

Pour la pérennisation des actions du projet, la méthodologie d’intervention de enda eau – populaire, une animation de proximité basée sur le principe de l’apprentissage par l’action et la pratique (learning by doing) laissera aux populations et élus des capacités en matière d’aménagement, de gestion, d’occupation et d’exploitation des sols; des connaissances en hygiène et santé leur permettant d’assurer la gestion et l’entretien des ouvrages, mais surtout des aptitudes à prévenir, à gérer et à vivre avec les changements climatiques.

Le renforcement des capacités organisationelles des groupes cibles favoriser le développement du capital social et le développement local concerté de la zone.

 

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