Enda eau populaire

Enda eau populaire

Le présent rapport annuel présente les activités ATPC du sous Programme USAID-PEPAM dans la région administrative de Kolda, dans la période allant du 1er avril au 31 décembre 2011.

Le rapport rappelle en préambule, le montage technique et institutionnel du programme, ses objectifs et ses groupes cibles… 

Il relate les activités terrain d’enda eau populaire dans sa mission de mise en oeuvre de la composante Assainissement Total Piloté par La Communauté-ATPC dans la communauté rurale de Badion. 

 

  1. INTRODUCTION SUR LE RAPPORT TRIMESTRIEL

Le présent rapport annuel présente les activités ATPC du sous Programme USAID-PEPAM dans la région administrative de Kolda, dans la période allant du 1er avril au 31 décembre 2011.

Le rapport rappelle en préambule, le montage technique et institutionnel du programme, ses objectifs et ses groupes cibles… 

Il relate les activités terrain d’enda eau populaire dans sa mission de mise en oeuvre de la composante Assainissement Total Piloté par La Communauté-ATPC dans la communauté rurale de Badion. 

Le rapport décrit la méthodologie de mise en oeuvre des activités du trimestre, les écarts constatés entre les objectifs et les réalisations, les recommandations qu’enda eau populaire formule et les perspectives dans la deuxième année d’activités.

  1. DESCRIPTION (sommaire) DU PROGRAMME USAID/PEPAM

2.1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Pour accompagner le Gouvernement du Sénégal vers l’atteinte des OMD (Objectifs de Développement du Millénaire) et dans le cadre d’une coopération bilatérale, l’USAID a mis à sa disposition un don d’un montant de 21 millions de USD pour fournir de l’eau et des installations d’assainissement aux populations pauvres au niveau des villages et petites communes rurales du pays. 

C’est dans cette optique que s’inscrit le programme USAID/PEPAM qui intervient dans sa 1ere phase (deux 1eres années) dans les régions de la Casamance naturelle (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou). Ces régions sont caractérisées par un retard important en termes d’accès à l’eau et à des systèmes d’assainissement améliorés. 

L’objectif global de ce programme est d’améliorer la durabilité des systèmes d’eau et d’assainissement et de promouvoir une meilleure hygiène en milieu rural, dans les petites villes ou dans les centres péri urbains des zones cibles du programme. 

Le programme utilise une approche intégrée dans l’approvisionnement en eau et l’assainissement pour tirer les challenges sociaux, économiques, écologiques, sanitaires, de durabilité, de gouvernance et d’aptitudes qui sont en corrélation dans le secteur. 

Dans un souci de diversifier les approches stratégiques d’amélioration de l’accès à l’eau et l’assainissement en milieu rural afin d’atteindre ses objectifs, le programme USAID/PEPAM envisage de mettre en oeuvre l’approche ATPC (Assainissement Total Piloté par les Communautés) dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. 

Cette approche vise un changement de comportement sanitaire particulièrement par le biais de l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à des services d’assainissement adéquats.

Au Sénégal, malgré les efforts exceptionnels déployés par le Gouvernement du Sénégal (GOS) avec l’appui des partenaires au développement et des bailleurs de fonds, plusieurs régions du pays souffrent encore de faible accès à l’eau potable et ont un manque de systèmes d’assainissement de base.


Le Sénégal a fixé ses Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) pour l’accès à l’eau salubre et potable pour les zones urbaines et rurales à 90 % (100 % dans les zones urbaines et 82 % dans les zones rurales) et pour les installations sanitaires à 67 % (78 % et 59 % en milieu urbain et rural respectivement).

1 Introduction et Historique du Programme

Au Sénégal, malgré les efforts exceptionnels déployés par le Gouvernement du Sénégal (GOS) avec l’appui des partenaires au développement et des bailleurs de fonds, plusieurs régions du pays souffrent encore de faible accès à l’eau potable et ont un manque de systèmes d’assainissement de base.


Le Sénégal a fixé ses Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) pour l’accès à l’eau salubre et potable pour les zones urbaines et rurales à 90 % (100 % dans les zones urbaines et 82 % dans les zones rurales) et pour les installations sanitaires à 67 % (78 % et 59 % en milieu urbain et rural respectivement).


Le pays avance rapidement vers ces objectifs. Selon l’Unité de Coordination de PEPAM (UC-PEPAM) (l’enquête de décembre 2010), le taux d’accès national actuel à l’eau potable dans les zones urbaines est de 98,5 %, soit 8,5 points acquis vers les ODM par rapport à la base 2004 de 90 %. Dans la même période, le taux de couverture rurale en eau est passé de 64 % en 2005 à 72 %.


Le progrès aux services d’assainissement n’est pas assez rapide. Le taux d’accès à l’assainissement urbain est passé de 56,7 % en 2004 à 63,1 % en décembre 2010. Quant à l’accès des installations sanitaires en milieu rural, 29,6 % a été enregistré en 2010 par rapport à 26,2 %, le taux de référence en 2005.


De plus, l’enquête de démographie et de santé au Sénégal (DHS IV, Demographic and Health Survey) a révélé qu’en 2005, les maladies diarrhéiques représentent la cause la deuxième plus importante de morbidité, surtout chez les enfants de moins de 5 ans ; un sur cinq (22 %) des enfants avait la diarrhée durant les 2 semaines précédant les enquêtes de DHS. Aujourd’hui, selon les Statistiques Sanitaires Mondiales 2011 de l’Organisation Mondiale de la Santé, le taux a chuté à 14 % et a gravi les maladies diarrhéiques au classement de la troisième place pour la cause la plus importante de morbidité chez les enfants.


L’enquête d’UC-PEPAM (2010) a également révélé que la Casamance au Sénégal, qui englobe les régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, se classe au bas de la liste en se concerne son accès à l’eau potable. Les taux d’accès des régions de Kolda et Sédhiou sont 36,8 % et 57,9 % respectivement ; c'est-à-dire, moins que la moyenne nationale pour les régions (77,5 %). Le taux d’accès à la région de Ziguinchor est de 86 %, nettement supérieure à la moyenne.


L’accès à des installations sanitaires est encore en retard (considérablement) des systèmes d’approvisionnement en eau en Casamance (l’enquête d’UC-PEPAM, 2010) :


  • • A Ziguinchor, le taux d’accès aux infrastructures d’assainissement pour la population rurale est de 26,2 %, inférieure à la moyenne nationale de 29 %.
    • A Sédhiou, l’inventaire des infrastructures d’assainissement a révélé que la couverture a été stable et très faible: 8,1 % en 2009 et 2010.
    • Kolda a la même tendance que Sédhiou. Il a enregistré un taux d’accès de 8,1 % en 2009 et 2010.
    RTI International et ses partenaires présentent à l’attention de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et du Gouvernement du Sénégal (GOS) le deuxième rapport annuel du Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire (USAID/PEPAM) de l’Année Fiscale 2011. Le présent rapport couvre la période allant d’octobre 2010 à septembre 2011.

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Rapport PEPAM

Le gouvernement du Sénégal a décidé de raccorder d’autres villages aux réseaux d’adduction d’eau potable de Tanaff. Ce qui implique la mise en place d’un nouveau Association des Usagers du Forage (ASUFOR).

Le Préfet (Autorité locale de zone) a convoqué une assemblée générale d’information des différents villages qui seront raccordés aux réseaux. Un nouveau ASUFOR sera mise sur pied.

Aux dernières nouvelles l’Etat a choisi un cabinet pour la mise sur pied et la formation d’un nouveau ASUFOR.

Description « quantitative » des activités réalisées

Réalisation des ouvrages

  • Etudes : une étude topographique a été réalisée pour définir les différentes pentes
  • Travaux : actuellement la totalité des travaux ont été réalisés sous la supervision d’un ingénieur hydraulicien. La réalisation des tranchées était assurée par les populations.

Actions d’accompagnement
Le gouvernement du Sénégal a décidé de raccorder d’autres villages aux réseaux d’adduction d’eau potable de Tanaff. Ce qui implique la mise en place d’un nouveau Association des Usagers du Forage (ASUFOR).

Le Préfet (Autorité locale de zone) a convoqué une assemblée générale d’information des différents villages qui seront raccordés aux réseaux. Un nouveau ASUFOR sera mise sur pied.

Aux dernières nouvelles l’Etat a choisi un cabinet pour la mise sur pied et la formation d’un nouveau ASUFOR.

En attendant enda eau-populaire s’est chargé de la formation de l’ancien ASUFOR qui est le maître d’ouvrage local, et continuera de l’accompagner en attendant la mise en place du nouveau ASUFOR. Des animateurs ont été formés pour sensibiliser les populations.
L

’ASUFOR, le maître d’ouvrage local, est en charge de l’exploitation et la maintenance des ouvrages. Pour cela il recrute un conducteur de forage, des plombiers et releveurs pour la gestion des ouvrages.

L’extension futur du réseau, les branchements, etc. seront à la charge de l’ASUFOR, prélever des bénéfices qu’il réalisera sur le recouvrement des factures des consommations d’eau.

Le prix de l’eau actuellement pratiqué est de 400 F CFA/m3. Ce prix est le même qui est appliqué dans tout le département. Le prix de l’eau est fixé par l’Etat sur proposition de la Direction de l’Hydraulique.

4. Impact et suites du projet

  • Actuellement la ville de Tanaff dispose d’eau potable 24 heures /24.
  • Le paiement de l’eau au volume a été accepté par tous
  • D’autres localités sont encours de connexion au réseau de Tanaff, ceci augmentera les recettes de l’ASUFOR.
  • enda eau-populaire vient d’ouvrir un bureau (suite à un projet financé par le Gouvernement Allemand de 2014 à 2019) ; cela lui permettra de suivre l’évolution de l’accès à l’eau potable à Tanaff.

Tanaff

Pour la quatrième fois consécutive, le Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire (PEPAM) a organisé sa revue annuelle conjointe le mercredi 28 avril 2010 à l’hôtel Méridien Président de Dakar.

Ce rendez-vous annuel, qui fait partie des mécanismes de monitoring participatif du programme, représente toujours un jalon très important pour l’estimation des résultats obtenus dans le défi d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement dans le secteur de l’eau potable et de l’assainissement.

Pour la quatrième fois consécutive, le Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire (PEPAM) a organisé sa revue annuelle conjointe le mercredi 28 avril 2010 à l’hôtel Méridien Président de Dakar.

Ce rendez-vous annuel, qui fait partie des mécanismes de monitoring participatif du programme, représente toujours un jalon très important pour l’estimation des résultats obtenus dans le défi d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement dans le secteur de l’eau potable et de l’assainissement. 

La revue de cette année a été très révélatrice et symbolique puisque se situant à presque mi-chemin de 2015 et en ce sens les résultats enregistrés sont très significatifs de toutes les performances obtenues dans la mise en oeuvre des stratégies, du plan d’investissement et du cadre unifié des interventions.

A l’instar des années précédentes, la revue annuelle a une fois de plus réuni un peu plus de 350 participants représentant toutes les parties prenantes du secteur de l’eau potable et de l’assainissement. Ainsi y ont pris part effectivement les autorités sectorielles au plus haut niveau, représentant le Gouvernement, toutes les agences nationales d’exécution, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile, l’Université et les Instituts de Recherche, les projets et programmes, les collectivités locales, le secteur privé etc.

En application de la directive de la primature instruite par le Ministère de l’Economie et des Finances, la revue annuelle est organisée avant la fin du mois d’avril afin de permettre à l’Unité de Coordination et de Suivi de la Politique Economique de pouvoir tenir en juin de l’année en cours la revue annuelle du DSRP2. Et tout comme l’année 2009, la revue de 2010 s’est tenue en une seule journée avec toutefois une nouvelle approche basée sur l’ouverture vers un peu plus de débats portés par les acteurs du secteur à travers l’organisation de panels thématiques autour des grands axes programmatiques du PEPAM.

La revue de cette année a également permis au secteur de renouer avec la remise des prix spéciaux PEPAM à des icônes, des personnalités dont on saisit l’occasion pour reconnaître la grandeur, la pertinence et l’appoint décisif de leurs contributions au développement réel du secteur de l’eau potable et de l’assainissement.

Fondé en 1994 et basé à : Dakar (Sénégal). [http://enda-eau.org] 

Lieux d’intervention : Régions de Dakar, Louga, Saint-Louis, Fatick, Sédhiou et Kolda au Sénégal. 

Domaines d’intervention :

  • adduction d’eau potable en milieu urbain et rural

  • interventions dans le domaine de l’assainissement

  • réalisation de réseaux et d’infrastructures hydrauliques

  • santé communautaire et lutte contre les maladies liées à l’eau

  • barrages hydroagricoles et barrages antisel

  • adaptation au changement climatique du point de vue hydrique

Enda-Eau populaire se veut un programme de proximité destiné aux populations les plus démunies du Sénégal. Il ne se substitue pas au plan directeur des sociétés nationales de fourniture d’eau, d’assainissement et des directions nationales de l’Hydraulique, mais il vient compléter le volet destiné aux populations à faible revenu. Il apporte aux sociétés de fourniture d’eau et d’assainissement ses compétences particulières : travailler en collaboration directe avec les populations défavorisées. La résilience des populations face aux effets des changements climatiques constitue une priorité majeure pour le Sénégal.

Enda-Eau populaire a su impulser les dynamiques communautaires dans la région de Sédhiou (au sud du Sénégal), particulièrement dans le département de Goudomp, pour la mise en œuvre du projet Adaptation au changement climatique pour la sécurité alimentaire des populations rurales dans trois régions frontalières, dont la durée d’exécution est de 6 ans (2014- 2019). Ce projet, financé par la Coopération allemande, à travers la Caritas allemande, est exécuté en Guinée-Bissau et au Sénégal (régions de Ziguinchor et Sédhiou). Il s’agit en effet de zones caractérisées par une situation de variabilité de la pluviométrie présentant des risques sanitaires et d’insécurité alimentaire élevés, un retour des pluies et une modification rapide de l’espace et de l’environnement. A cela s’ajoutent la vulnérabilité des populations face à une rareté des infrastructures sociales de base, une difficulté de l’accès aux services sanitaires et un état de pauvreté particulièrement dramatique surtout pour les femmes, principales forces de production des ménages.

En deux ans de mise en œuvre, EndaEau populaire a pu mobiliser, sensibiliser, négocier et convaincre toutes les différentes composantes de l’action. En vue d’améliorer les conditions de vie des populations, en renforçant la sécurité alimentaire par des infrastructures de maîtrise de l’eau et des mesures d’adaptation au changement climatique, et en préservant durablement le capital productif, écologique et la sécurité sanitaire. En outre, le projet a pu unir la communauté autour d’un même but, transformer sa situation avec ses propres moyens, adapter au changement climatique, promouvoir la lutte contre la pauvreté et pour la sécurité sanitaire, la sécurité alimentaire et la pérennité de l’environnement.

En effet, la situation pluviométrique comparée des deux premières années de mise en œuvre du projet (2015 par rapport à 2014) montre un excédent en hauteur de +200,4 mm et +7 en nombre de jours. Ceci, malgré un grand retard des pluies qui ont débuté au mois de juin 2015, contrairement à l’an 2014 où elles arrivaient en mai. L’analyse de cette situation pluviométrique des années 2013-2014-2015, dans la zone de Sédhiou, montre une tendance d’augmentation de la pluviométrie annuelle et une incrémentation de cette pluviométrie dans le futur proche (d’ici à l’horizon 2025), en dépit d’une incertitude sur la quantité des pluies, et d’une tendance à l’augmentation de l’évapotranspiration pendant la période hivernale. Une augmentation des jours humides consécutifs dans la région et une diminution des jours secs, une augmentation et distribution des phénomènes intenses de pluies vers le mois d’août, une confirmation du déplacement de la fin de saison des pluies vers le mois de novembre (comme durant l’année écoulée).

Les résultats du projet sont déjà visibles pour les deux premières années de mise en œuvre (2014-2015), notamment au plan de la sécurité alimentaire des populations. En effet, 86,815 tonnes de riz ont été récoltées dans la vallée, grâce à l’aménagement de 319 m de digues, de 624,80 m de diguettes de retenue d’eau, la construction de 2 ouvrages évacuateurs, la réhabilitation par des mesures anti-érosion de 67.62 ha de surfaces dégradées ou menacées. Avec un encadrement des populations pour la mise en œuvre des activités : 1) un total de 195 relais villageois ont été formés en arboriculture et mesures anti-érosion, et deviennent ainsi des démultiplicateurs de connaissances en gestion d’infrastructures hydrauliques au sein des villages ; 2) 92 élus locaux ont été formés et ont pu valider les plans d’aménagement et d’occupation des sols (PAOS).

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Rapport Enda TM 2015

La réussite et la bonne gestion d’un projet ou programme conditionne son utilité pour les bénéficiaires.

Ainsi la garantie est non seulement de mettre en place une approche de mise en oeuvre qui deviendrait un bien commun au service des populations, mais aussi synonyme de relations sociales fortifiées et de développement territorial homogène.

Cela par la mise en place d’une logique d’intervention et de gestion efficiente, fédératrice de l’ensemble des partenaires et acteurs du projet ou programme, inclusive à toutes les couches et composantes de la population et à toutes les catégories sociales professionnelles intervenantes.

C’est fort de bons nombres d’années d’expériences, depuis 1994 sa date decréation, qu’enda eau-populaire, a su capitaliser sa méthodologie d’intervention. La Technique d’Animation Participée (TAP) réunit la communication, la recherche et l’action à l’intérieur d’un cadre intégré et met en partenariat des experts, des spécialistes, des techniciens, des membres de la communauté et des autres parties prenantes aux différentes étapes du processus de recherche ou de développement.

La TAP, s’offre comme une approche de proximité, une solution alternative à la mise

en oeuvre des projets et programmes. Elle constitue la synthèse des bonnes pratiques de certaines méthodes de recherche, de sensibilisation et de gestion participative comme la MARP, PHAST/SARAR, la communication participative, l’Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC), le learning by doing, etc.

A travers cette méthodologie d’intervention, enda eau-populaire a pu co-bâtir, avec l’ensemble des parties prenantes et les populations cibles du projet, des initiatives et alternatives communautaires pour la résilience des populations face aux effets des changements climatiques dans la région de Sédhiou : la sensibilisation d’environ 161 300 habitants des zones rurales (80 953 hommes et 80 347 femmes dont 29 638 enfants de moins de 5 ans) dans les domaines de l’hygiène, de la santé, de la protection des ressources naturelles, des changements climatiques, etc.

La TAP facilite la participation des communautés à leur propre développement, encourage le partage des connaissances nécessaires dans les processus de mise en oeuvre des projets et programmes, et renforce les efforts que les communautés entreprennent pour lutter contre la pauvreté et améliorer leurs conditions de vie.

En effet, pour jouer un rôle efficace en matière de développement durable, d’accès à un assainissement adéquat, de sécurité alimentaire, de promotion d’un environnement durable et de lutte contre la pauvreté, etc, la méthodologie d’intervention d’un projet ou programme doit faire en sorte que les communautés locales s’approprient véritablement l’initiative, plutôt que d’y adhérer seulement; de voir la communauté comme des ensembles homogènes, incluant divers sous-groupes ou chacun a ses propres caractéristiques.

Une importance particulière doit être accordée à la problématique genre, et à toutes les couches de la communauté, car les besoins, les rôles sociaux et les responsabilités des hommes, des jeunes et des femmes sont différents. Par conséquent, leurs intérêts sont également différents, tout comme leur façon de voir un problème, sa solution et la contribution qu’ils peuvent apporter à l’initiative de recherche ou de développement.

Dr. Malal TOURÉ,

Directeur enda eau-populaire

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